STOMP FIVE : JAZZ, BLUES ET RYTHM'N BLUES

Le groupe Stomp Five de Thomery : de gauche à droite, Jean-François au piano, Hugo à la basse, Morgan au chant, Alain à la batterie et Michel au saxo.

Stomp Five est composé de 5 musiciens : Jean-François au piano, Alain à la batterie, Hugo à la basse, Michel au saxo ténor et Morgan le chanteur. Il s’est constitué au hasard de rencontres et surtout car ils étaient attirés par la même musique : jazz, blues et rythm’n blues.

Stomp five, c'est Jean-François qui a trouvé le nom, pourquoi ? C’est parti sur un délire, Stomp en musique jazz se dit d'un thème destiné à être joué dans un tempo rapide ou d'une manière bien cadencée, c'est pour ça qu’il aime bien la traduction les cinq gigoteurs.
La rencontre avec Morgan chanteur professionnel coïncide avec le début des Stomp Five. Il  est venu compléter l’équipe de la première heure : Michel, Jean-François et Alain. Alain est un peu moins disponible, parce qu’il fait déjà parti d'un autre groupe de chansons françaises dont c’est le compositeur.
Pour compléter le groupe,  Jean-François a rencontré Hugo dans son agence qui cherchait du boulot mais ne sait vu proposer qu’une place de bassiste grâce à cette précision sur son CV.
Maintenant ça fait 2 ans que le groupe travaille ensemble, ils sont prêts et il est temps pour eux d’entrevoir les premières scènes. C'est pour ça qu'ils ont fait une maquette, pour pouvoir se promouvoir.
Ils n’ont pas de compos, ils font des reprises qu'ils adaptent, les morceaux sont tombés dans le domaine public, ils jouent les standards d’Otis Redding et compagnie.
L'aventure continue, ils n’ambitionnent pas de faire 30 concerts par an mais tourner pour faire plaisir et se faire plaisir.
Avant les Stomp Five, il y a eu « Les Tontons bluzzers » avec la chanteuse Margot. Ils ont participé à des concours, on fait le Gibus, la Scène Bastille et aussi le New Morning.

Michel, le boulimique de musique :
"Moi,  je n’ai pas un parcours de musique exceptionnel, j'ai commencé la musique à 46 ans. A l'âge de 14 ans, j'ai vu pas mal de groupes, j'allais beaucoup au Caveau de la Huchette, j'étais en admiration. Puis j'ai vu une fois Miles Davis à la fin de sa vie, il y avait un groupe de sax, un groupe de cuivre qui passait et c'est ce jour, que je me suis dit, c'est ça que je veux faire.  J'ai donc commencé le solfège à 46 ans, maintenant j'ai encore du boulot, on apprend toujours, la musique n'est jamais terminée. Pour moi, c'est une passion, je vais passer un examen de fin de cycle l'année prochaine".

Morgan Leroux, le showman :
« Première scène en 80, je jouais de l'harmonica, je vais voir un concert de Rory Gallagher où il m’invite à monter sur scène à l'Olympia, c'était la première fois que je mettais les pieds sur une scène, j'avais 16 ans. Après j'ai fait plein de groupes de rock, de blues, choriste pour plein de gens dans divers studios à Paris, j'ai participé à plusieurs  albums.
J'ai un one-man show d'imitations, de sketchs avec lequel je tourne, et un groupe
« les frères kajuns » qui est un groupe d'allumés de musique rock, blues, cajun, complètement barré. J'ai aussi bossé pour Céline Dion.
Et puis Michel est venu me chercher, pour rejouer en prenant  du plaisir avec des gens qui se marrent. Maintenant qu'on a quelque chose qui tient la route, il faut trouver des dates pour monter sur scène. Je suis un showman, mon but est de faire le show et de faire plaisir aux gens. Quand on fait de la musique et qu’on voit le public réagir, c’est ça le bonheur : donner du plaisir en prenant du plaisir".

Jean-François, la technique :
"J’ai commencé le piano quand j'étais tout petit, au départ c'était très fastidieux, et puis ça a commencé à m'intéresser quand je suis arrivé au lycée, j'ai rencontré un prof de musique jazzman accompli, un très bon pianiste. Il a fallu convaincre mes parents que cette nouvelle orientation était mieux. Ce prof m'a orienté vers un très bon musicologue qui était André Hodeir qui a fait beaucoup de compositions sur le jazz assez étonnantes, avec lui j’ai fait harmonie, contrepoint, composition. Après il m'a appris la composition d'orchestre, mais en même temps je faisais mes études d'architecte. C’était trop, on fait l'un ou l'autre et finalement j'ai choisi architecte.
Je n’étais pas destiné à être pianiste mais plutôt compositeur de jazz. J’ai continué à jouer comme ça pour le plaisir. Puis un jour, c’est la rencontre avec Michel par l’intermédiaire de ma femme qui s’occupait de la culture à Thomery. C'est là aussi, qu'on s'est rencontré avec Alain qui jouait déjà dans un autre groupe. Ça fait 17 ans maintenant. Le fait de jouer en groupe, ça apporte une rigueur qu'on a pas forcément quand on est seul".

Hugo, le petit jeune de la bande :
"J'ai commencé la basse en amateur, aucune formation, autodidacte,  je n'ai jamais pris un seul cours. Je joue à l'oreille. Cela fait 8,9 ans que je pratique mais en dilettante. J'ai fait des études d'architecte et me suis installé à Thomery avec ma femme. La tournée des cabinets d’architecte  pour trouver du boulot, m’a amené chez Jean-François, mais tout ce qu’il m'a proposé, c'est une place de bassiste dans son groupe, parce qu’il avait vu que j’étais bassiste sur mon CV".

Alain, le prof, entre Zicmo et Stomp Five
"J'ai fait des études musicales, piano d'abord et  musicologie. Après j'ai ouvert une école de jazz à Veneux-les-Sablons, bien avant celle de Marne-la-Vallée, c'était la première école de jazz en Seine-et-Marne. Mais je n'ai pas été assez soutenu, j'avais quand même à la fin, plus de 120 élèves. J'ai été obligé d'arrêter parce qu’au niveau financier, ça ne collait plus.
Comme j'étais prof dans l'éducation nationale, j’ai monté plein de comédies musicales avec mes élèves. J'ai rencontré Michel qui habite ici à Flagy, pas du tout musicien mais journaliste. Il faisait en même temps du théâtre, il écrivait des pièces. On a commencé à écrire des chansons ensemble, lui faisait les textes et moi je faisais les musiques. Avec un jeune qui s'appelait William, on a fait 2 CD. Puis ce dernier, est parti dans le sud, on a repris le groupe mais il ne s'appelle plus « Monsieur William » mais « Zicmo », c'est comme ça, qu'on continue notre aventure avec piano, accordéon et voix. On fait que de la chanson française, on fait de la compo, très peu de reprises.
Concernant Stomp Five, Michel (encore un) m'a appelé un jour, pour me dire qu'il avait besoin d'un batteur,  j'ai pris deux- trois cours de batterie, j’ai continué tout seul, pratiqué et pratiqué, pour soutenir le groupe rythmiquement".

 

Stomp Five : jazz, blues et rythm’n blues

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