Larchant
RETOUR SUR L'EXPOSITION DE FABRICE DAL'SECCO

Fabrice Dal'Secco, sculpteur-fondeur, a exposé plus de 80 pièces, dont plusieurs créations en avant-première à Larchant.

Photos :
P. Songeux

Fabrice Dal’Secco, sculpteur-fondeur, a exposé son travail à Larchant dans la  salle de la Sablonnière, samedi 27 et dimanche 28 juin 2020.

C’était l’occasion de venir découvrir ou re-découvrir son travail, lors d’une exposition personnelle avec de nombreuses sculptures en bronze, dont ses dernières créations en avant-première.
Pour ceux qui n’ont pas pu venir, voici quelques lignes et des photos pour apprécier le travail de cet artiste.
Après plus de 15 années passées dans le milieu de la presse automobile, il a souhaité tout quitter en 2008 pour s’adonner à sa passion : la sculpture et la fonderie d’art.
Pour cet artiste, l’inspiration vient de la matière et du mouvement. Des copeaux en alu découverts chez un ferrailleur font naître les nattes d’une femme africaine. Un bout de fer rouillé malmené par la mer découvert sur la plage, et voici le promontoire d’une vigie longiligne en bronze… Il regarde, manipule, imagine comment donner corps à des matériaux jetés aux oubliettes. Le plus souvent comme socle, qui font partie intégrante de ses sculptures. Les tentacules du poulpe emprisonnent le calcaire, l’équilibriste prend appui sur le grès tandis que, dans la savane, la lionne chasse dans le reflet du marbre.
Pas de domaine de prédilection, il sculpte des animaux, des silhouettes, des visages singuliers avec la même passion. Capteur de mouvement, d’attitude, laissant l’imagination de l’observateur créer l’action à venir. Inspiration soudaine, non maîtrisée, qui le pousse dans son atelier où il fond lui-même ses bronzes. Artiste-métallurgiste qui manie le métal en fusion avec délectation.

Fabrice Dal’Secco :
« Avant de me lancer dans la sculpture, j’étais journaliste automobile et bricoleur depuis toujours. Pour mes  35 ans, ma femme et mes amis m’ont offert un stage de fonderie d’art, qui a été le déclic. Un an plus tard, je quittais le monde du journalisme pour me lancer dans la fonderie d’art et la sculpture, j’ai mon atelier à Larchant.
Ce que j’aime, c’est créer une pièce, la sortir et arriver au bronze. Je n’avais pas de notion de modelage, j’ai tout fait par moi-même en autodidacte.
Dans mes travaux, la vie est présente, c’est les efforts, des personnages en action, entre le métal et le bronze. Quand je suis dans le « musculeux » je travaille beaucoup dans le détail, il faut que ce soit crédible. Après, j’ai d’autres personnages qui sont plus des attitudes, où là, on est en dehors des canons, c’est des corps d’humains mais pas un vrai corps d’humain, on est sur des personnages filiformes.
Je travaille sans modèle, à l’aide de photos et de livres d’anatomie.
Mes expositions depuis février ont été annulées ou reportées, la saison pour moi va redémarrer en septembre. Je suis présent dans toute la France mais aussi au Luxembourg, Belgique, etc..
Si je devais faire passer un message, je dirai qu’il faut démystifier l’art, souvent celui-ci a une notion péjorative dans la bouche de beaucoup de français, c’est dommage. »

 

Pour poursuivre dans l'univers de bronze et d'acier de Fabrice Dal'Secco :
http://www.sculpteur-fondeur.com/

Retour sur l’exposition de Fabrice Dal’Secco à Larchant

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