Morénités-Modernités à l'Espace Regards, Moret.

EXPOSITION MORÉNITÉS-MODERNITÉS À L'ESPACE REGARDS

MORÉNITÉS-MODERNITÉS est un évènement de l’Espace Regards, cette exposition revient d’abord sur le passé avec des artistes qui ont habité Moret, dont Alfred Sisley, mais aussi son élève et son ami Antony Damien. Des œuvres de ce dernier sont d’ailleurs exposées dans la galerie.
Á Moret-sur-Loing et ses alentours, le renouvellement de la peinture de paysage, ainsi que l’impressionnisme actent d’une modernité de l’art qui se perpétue encore actuellement.
Et puis, aujourd’hui de nombreux artistes y vivent, poursuivent cette modernité avec des démarches et des médiums liés à leur époque : photographie, vidéo, installation, art abstrait…
Lors du vernissage, Marie Riquelme a dédicacé son livre hommage aux habitants de la « Maison du 18 rue St Honoré à Fontainebleau. Le peintre Antony Damien, y vécut. L’idée d’exposer quelques œuvres de ce peintre a fait naître le projet de cet évènement.
Vous avez encore la possibilité de voir cette exposition les 5-6 et 7 juillet de 14h à 19h, à l'Espace Regards, rue du Donjon.

 

MORÉNITÉS

Antony Damien, La bosse au confluent et le pont en construction

Antony Damien

Quand un Patrimoine Naturel fait naître un Patrimoine Artistique.
Dès les années 1820, une nouvelle génération de peintres, la future École de Barbizon, va renouveler la peinture de paysage, en découvrant la nature et en la peignant en plein air… « Sur le motif, hors atelier ».
Ces artistes élisent la forêt de Fontainebleau et ses environs.
Ils visitent, ils peignent, ils habitent.
À la génération suivante, les peintres impressionnistes suivent la trace de leurs aînés, ils peignent à l’extérieur et fréquentent de plus en plus nos villages.
Alfred Sisley choisit Moret-sur-Loing, ses amis impressionnistes seront attirés par cette région. De nombreux artistes peindront Moret-sur-Loing, Francis Picabia par exemple.
Pionniers de leur époque, ces artistes ont trouvé des solutions pour capter des atmosphères que leur offre la nature, les rues d’un village ou les bords d’eau… Solutions pas toujours très bien reçues du grand public, leurs œuvres sont souvent refusées aux Salons, manifestations officielles.

Antony Damien, Rue de village

Antony Damien

Antony Damien, Château-Renard

Antony Damien

 

MODERNITÉS

Lisa Gardner, peintre

Lisa Gardner, peintre

Annick Dragani, vidéaste

Annick Dragoni, vidéaste

Brice Friggi, peintre

Brice Friggi, peintre

Harold Giroux, photographie poésie

Harold Giroux, photographie poésie

Lise-Adèle Groussin, plasticienne

Lisa-Adèle Groussin, plasticienne

Virginie Prokopowicz, plasticienne

Virginie Prokopowicz, plasticienne

Sentia Rénato, plasticienne.

Sentia Rénato, plasticienne

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Marie RIQUELME
La MÉMOIRE PERDUE

de nos MAISONS

Marie Riquelme, La Mémoire Perdue de nos Maisons

L’histoire de la maison que l’on habite peut être aussi captivante que celle de nos origines. Des pierres et de la cour d’une résidence a surgi l’histoire, parfois dramatique et souvent inattendue, de ses habitants.
Dans ces lieux, aux XIXème et XXème siècle, des femmes et des hommes, sans liens apparents, ont vécu des périodes de guerre, de cruauté extrême ou de paix.
Mais aussi, à la faveur de quelques accalmies, artistes et turlupins se les ont appropriés avec insouciance, faisant de Fontainebleau un autre Montparnasse.
C’était un temps où des folies étaient encore possibles. Des complicités entre gens du château et de la ville se montraient au grand jour ; la région flamboyait d’une aura internationale, grâce aux artistes et intellectuels attirés par la forêt et les bords du Loing, de l’Ouanne et de la Seine.
La Deuxième Guerre mondiale a trié, parmi ses habitants, ceux qui seraient protégés et ceux qu’il fallait éliminer.

Exposition Morénités-Modernités à l’Espace Regards à Moret

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