VÉLO MINUTE
Un service gratuit pour les cyclistes à Avon
Belle initiative à Avon de la part d'Antoine Carducci et Paulo Faneca, avec ce service Vélo Minute, pour venir en aide aux cyclistes du dimanche.
Photos :
P. Songeux
Deux avonnais, Paulo Faneca et Antoine Carducci, proposent un atelier de réparation, révision et réglages des vélos, les dimanches matin de 8h à10h, devant la boulangerie rue Rémy Dumoncel. Complètement gratuit, juste pour le plaisir d’échanger et remettre en selle tous types de vélos.
Proposée à trois reprises avant le confinement, cette opération a pris corps pendant la pandémie. Les personnes qui font appel à eux, viennent tranquillement chercher leur pain à la boulangerie et en profitent laisser leur bicyclette, pour régler un dérailleur, des freins ou un simple gonflage.
Complètement désintéressés, c’est vraiment par plaisir qu’ils rendent ce service, Paulo a une entreprise de maçonnerie et Antoine est chargé de mission à la CCI. C’est juste la passion du vélo qui les a réunis tous les deux, en roulant ensemble. Antoine a fréquenté pendant 12 ans le Vélo Club de Fontainebleau-Avon.
Petite animation de quartier, où ils prennent plaisir à discuter vélo avec tous. Pour les personnes intéressées, sachez qu'ils vont maintenir cette opération jusqu’à début juillet avant le départ en vacances, et ils recommenceront en septembre pour la rentrée.
Antoine Carducci :
« On a voulu rendre ce service aux cyclistes du vieil Avon avec Paulo, en proposant un petit atelier de réparation qu’on a appelé Vélo Minute. Avec les réseaux sociaux et des affiches chez les commerçants, nous avons fait une petite invitation à tous ceux qui désiraient remettre leur vélo en état (problème de freins, réglages ou simplement pneus dégonflés). Nous ne sommes pas sur de la grosse réparation, mais plutôt sur du réglage, de l’entretien et des conseils, quelques changements de chambre à air quand les gens nous les apportent. C’est une manière de connaître les gens du quartier, de faire vivre la ville pour ne pas se sentir dans une ville dortoir.»
Paulo Faneca :
«C’est en voyant des cyclistes rouler avec des pneus dégonflés ou avec des bruits de freins suspects, que l’idée de proposer ce service est venue. Ici à la boulangerie, car beaucoup d’habitants viennent chercher le pain en vélo. Ça marche bien, on a généralement 5 à 6 vélos le dimanche. Pour les réparations et réglages, pas de besoins d’outils sophistiqués, juste un bras qui permet de surélever le vélo pour travailler à hauteur. L’outil que l’on utilise le plus c’est la pompe à vélo. Nous n’avons rien à gagner dans cette affaire, à part rendre service et partager notre passion. On se plaît à faire ça, c’est loin d’être une contrainte, c’est même un plaisir.»