Exposition de Corinne Simon-Aymard

L'Atelier le Vivier nous propose :
EXPLORATION URBAINE de Corinne Simon-Aymard

Corinne Simon-Aymard, La femme courbée

Pour cette "EXploration URBaine", Corinne Simon-Aymard est accompagnée du sculpteur Jean-Paul Guenver et de la céramiste Véronique Dalicieux.

Photos :
P. Songeux

L’Atelier le Vivier résiste à la pandémie et nous sort encore une fois de la morosité ambiante. Pour cette nouvelle exposition, place à « EXploration URBaine» pour un autre regard sur notre monde actuel.
L’artiste Corinne SIMON-AYMARD reproduit et choisit des détails de ses explorations urbaines à la lumière de ses émotions de l’instant présent : une façon singulière de s’inscrire dans le mouvement URBEX et de défendre habilement un univers contemporain qui allie réalisme et abstraction. Elle propose, grâce à sa signature picturale forte et un travail de réinterprétation un autre regard sur le monde. Ce regard questionne peut-être le passage du temps, la frontière entre réel et imaginaire… Cette exposition s’enrichit des sculptures de Jean-Paul Guenver et des céramiques de Véronique Dalicieux, et sera visible jusqu’au 2 avril.

Corinne Simon-Aymard, L'entrepôt
L'entrepôt

Corinne Simon-Aymard, après 3 ans aux Beaux-Arts, formation de restauratrice de tableaux. Maîtrise d’histoire de l’Art. Depuis une quinzaine d’années, animatrice et formatrice aux ateliers de dessin et peinture de l’association Bleu-Citron  à Montereau-fault-Yonne.
Depuis son enfance, Corinne n’a jamais cessé de peindre : des personnages, réels ou imaginaires, pour l’émotion, des paysages ou natures mortes, pour s’y reposer !  Des friches industrielles, ou des déchetteries, pour des recherches de composition et de couleurs !
La maîtrise des différentes techniques se conjuguent à un esprit créatif et inspiré. Le travail de Corinne Simon-Aymard présenté au Vivier  (huile sur toile, pastel), caractérisé par une touche qui se  croise et un « flouté »  surprend par ses atmosphères apaisantes et sa force expressive.

Corinne Simon-Aymard, Le saut de l'ange
Le saut de l'ange

Corinne Simon-Aymard :
« Initialement c’est, en parcourant les bâtiments d’une usine désaffectée, une émotion. De même nature que celle éprouvée dans une abbaye en ruines. Une usine comme une sorte de Jumièges ouvrière. Avec de grandes verrières bleues et jaunes aux vitres en partie brisées, des escaliers ne menant plus nulle part, un entrepôt éclaboussé de pigments rouges. Comme une flaque de sang. Et  puis des amoncellements. Tas de gravats, empilements de bidons, entassements de sacs.
De la friche industrielle à la déchetterie industrielle il n’y a qu’un pas. Des amas d’objets au rebut abandonnés là par un monde atteint d’une frénésie de fabrication. Entassement de plastique, de cartons. Montagnes de ferrailles, tubes, containers, poutrelles, boîtes, moteurs, lames. Tordus, déformés, enchevêtrés.
Et puis le regard se perd. On oublie la masse pour s’attacher à un détail de cet enchevêtrement illisible. Mais l’esprit ne peut se contenter de perceptions visuelles équivoques, ambig
s. Alors, pour réduire l’ambiguïté, il recrée des images. Comme lorsqu’on voit des animaux dans les nuages ou des créatures fantastiques dans la peinture écaillée d’un vieux mur.
De la même façon apparaissent au milieu des tôles une jeune femme qui se penche à la portière d’un train, une licorne ou un chevalier prêt pour la croisade. Visions retravaillées, recomposées, personnalisées. Peu à peu on intègre ces éléments créant ainsi tout un répertoire de formes qu’on s’approprie pour réinventer un univers personnel, dans la recherche omniprésente d’une construction à la géométrie idéale, de la ligne juste où la couleur sous-tend la forme, et ou la composition, plus ou moins proche de l’abstraction, intègre souvent un élément figuratif l’ancrant dans la réalité.
A l’origine de ces compositions il peut y avoir une émotion et une image qui s’impose, comme à la lecture de Joaquim Pasos avec son ange lapidé, à celle de Mme de Genlis et de son roi dément, où à la vue d’une pauvre femme, mendiante ou migrante. Il peut y avoir une idée, parfois loufoque… et si Adam et Eve avaient préféré le raison. Ou ce peut être un jeu purement pictural dans la libre transposition des mois de l’année des Très Riches Heures du Duc de Berry. »

Corinne Simon-Aymard, Le pouce de Saint-Pierre
Le pouce de Saint-Pierre
Corinne Simon-Aymard, Le crabe
Le crabe
 Simon-Aymard, La grotte
La grotte
Corinne Simon-Aymard, La reine morte
La reine morte

 

Pour cette exposition, Corinne Simon-Aymard est accompagnée de :

Jean-Paul Guenver 

Sculpture de Jean-Paul Guenver

Un mélange de douceur et de créativité caractérise le travail du sculpteur Jean-Paul Guenver. Son talent ressuscite l'arbre en oeuvre d'art, donne vie à des formes et des matières voluptueuses.
Il est à l’origine ébéniste d’art, maintenant à la retraite, il fait de la sculpture depuis 2004. Avant il faisait de la sculpture dans le cadre de mon travail, des sculptures d’ornement, des rattrapages sur des meubles, puis il s’est mis dans le contemporain. Ses sculptures sont le fruit de ses émotions. Il leur donne tout, ses sentiments, ses envies, ses joies, ses faiblesses, son amour pour le bois et ses heures passées ensembles, ses grands moments de confidence .

Sculptures de Jean-Paul Guenver

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Véronique Dalicieux

Véronique Dalicieux

Les céramiques de Véronique Dalicieux sont des grès cuits à très haute température. Les émaux sont réalisés et expérimentés avec de la cendre, selon une technique d’émail japonais « Tenmoku».
La maîtrise des techniques multiples donne à ses céramiques un équilibre subtil entre forme, couleur et motifs.
La technique de Tenmoku est originaire de Chine, plus précisément du Mont Tenmoku réputé depuis les temps anciens par son grand monastère bouddhique zen, mais aussi par sa production de thé vert de qualité. A la différence d’une glaçure noire composée d’un mélange d’oxyde de chrome et de fer, pour obtenir un Yuteki Tenmoku, on applique une glaçure contenant de l’oxyde de fer qui donne, après cuisson, une couleur noire, caramel, orange (fruit Kaki) ou minerai de fer.

Véronique Dalicieux à l'Atelier le Vivier

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ATELIER le VIVIER
12 rue de l’église
77250-MORET-Loing-et-Orvanne.
Du mercredi au dimanche et jours fériés : 15h-18h30
et sur rendez-vous.
Renseignements :
06 80 73 87 96
[email protected]
Site : atelierlevivier.fr

Exposition “EXploration URBaine à Moret

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